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Le confédéralisme démocratique du Rojava

Tiré du site La Gueule Ouverte.

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Dans le Kurdistan syrien, un peuple enclavé, isolé, mais éduqué et responsable construit une nouvelle société tout en luttant efficacement contre DAECH. Une pratique concrète d’écologie sociale.

Au Kurdistan syrien(1), trois provinces forment une région appelée Rojava ; il s’y déroule aujourd’hui une expérience sociale originale et passionnante. Occultée, dans son contenu, hormis son aspect « vitrine » (des femmes font la guerre en première ligne), par la plupart des médias grand public , cette expérience n’a pas eu d’équivalent dans le monde depuis le Chiapas (au Mexique à partir de 1994), voire pour de très courtes périodes pendant la Guerre d’Espagne ou la Commune de Paris. Cette expérience unique de « municipalisme libertaire » a été théorisée par Murray Bookchin (2), elle est portée, depuis 2012, par le projet politique mis en place par le PYD (Parti d’union démocratique). Ce projet est fondé sur celui du PKK, plus particulièrement de son leader historique et charismatique, toujours emprisonné, Abdullah Ocalan.

Notre rencontre avec Raphael Lebrujah, jeune historien revenu de ce pays, une fin d’après-midi de mi-septembre , près de la Place de la République, non loin de l’endroit où se tenait « Nuit debout », incendie de printemps quasi réduit en cendres maintenant, nous précise l’historique et nous fait vivre cette actualité, non sans rapport justement avec ce qui aurait pu/pourrait se jouer à « Nuit debout » : la mise en place d’une société parallèle sans Etat.

La Gueule Ouverte : Bonjour Raphaël, avant tout, peux-tu nous dire comment un parti marxiste-léniniste, comme le PKK, façon Staline (c’est en tout cas sous ce jour qu’il était présenté jusqu’ici et encore parfois) a pu devenir communaliste, selon la théorie de Bookchin ?

C’est toute une histoire, ça ne s’est pas fait en un jour ! Fondé en 1978, le PKK était, à la base, un parti marxiste léniniste classique. Mais dès ses prémisses, depuis 1972, ses animateurs n’étaient pas des léninistes « puristes » car ils accordaient une grande importance à la liberté individuelle, malgré une propension à tuer leurs propres opposants de l’"aile gauche" trotskiste du parti - on est léniniste ou on ne l’est pas ! Tiers-mondiste, soutenu d’abord par plusieurs Etats dont l’URSS, la Grèce et l’Arménie puis par la Syrie et le Liban où des militants du PKK auront des camps d’entraînement dès 1978, avant de se battre du côté des Palestiniens au Liban en 1984, le PKK a fini par étendre la guérilla en Turquie. Il est vite déclaré "groupe terroriste" par la communauté internationale, ce qui va l’isoler.

Née sur les ruines de l’Empire Ottoman en 1923, la Turquie est très centraliste et jacobine. Ses fondateurs, liés à la Franc-Maçonnerie du Grand Orient de France, puissante sous la IIIe République, suivaient le même principe simple « une langue, une nation, un peuple, un Etat », un principe qui avait guidé la nation française sur la voie de l’intégration plus ou moins forcée des minorités de la métropole comme par exemple la bretonne ou l’occitane... Mais la Turquie est bien plus polyethnique que la France- il y a 70 ethnies- et elle n’a jamais pu résoudre le problème kurde qu’elle s’est mise en tête, dès le début, de traiter par la répression, et donc ce fut réprimer ce parti, très populaire chez les Kurdes, le PKK. L’obsession assimilatrice de l’Etat turc dirigé alors par une junte militaire qui bloque toute solution politique, échoue continuellement et le PKK se met en guerre, estimant que les Kurdes sont colonisés. Cependant très vite, le PKK va se trouver dans une impasse militaire et dans un grand isolement politique et international.

Les années 90 sont très dures pour les Kurdes : après les gazages en 1988 de villages par le régime de Damas - l’opération Anfal avait fait 200 000 morts- arrive la chute de l’URSS et le soutien de l’OTAN accru à la Turquie qui, pour soumettre la population kurde va implanter des supplétifs kurdes, les "gardes de villages", servant dans les régions très rurales du Kurdistan à combattre le PKK. La répression est terrible, le PKK et les Kurdes sont très isolés, des villages kurdes sont soumis, d’autres rasés - d’où des exodes massifs de population. Les Turcs ont voulu exterminer la culture kurde en parquant les Kurdes dans des villes, dans des espaces urbains très concentrés. Ils l’ont très mal vécu.

Dans la même période, Ocalan est emprisonné en 1998, suite à une incroyable souricière montée au Kenya, où Ocalan était à ce moment-là, par la CIA, le Mossad et l’Armée turque réunis… il est condamné à mort, mais la possibilité d’une adhésion de la Turquie à l’Union Européenne lui sauve la tête : il est simplement emprisonné et il continue son activité politique en prison. On peut s’étonner qu’il n’ait pas été liquidé discrètement mais il semble que, pour le pouvoir d’Ankara, la détention d’Ocalan soit aussi un moyen de pression sur les Kurdes.

Parallèlement, dans le PKK, dès 1992, avec le soutien d’Ocalan, la question des femmes est en train de mûrir, la place de la femme va devenir autonome. Elles fondent leur propre organisation armée et en 1995, elles deviennent indépendantes dans le parti. On parle d’un « parti dans le parti ». La principale instigatrice en est Sakine Cansiz, qui a été assassinée à Paris en 2013. Les femmes vont, par exemple, pouvoir décider de leurs propres opérations militaires sans l’aval des hommes. Ocalan lui-même veut que les hommes fassent les tâches ménagères pour que les femmes puissent se former. Ils-elles ont une idée pour les hommes : « il faut tuer l’homme en nous. »
Elles-ils finissent par créer une « science des femmes » qui est la la Jineolojî, en 2011, un savoir par les femmes pour les femmes. Il y a des côtés essentialistes, en s’inspirant d’auteures féministes radicales, mais pas seulement : on veut aussi retourner à une vie "naturelle", la dimension écologique y est prégnante.

La Gueule Ouverte : Comment cela se passe-t-il, concrètement, la mise en place de ce régime, le "confédéralisme démocratique", ainsi appelé par Ocalan, et le type de société en cours de réalisation au Rojava, la région autonome kurde du nord de la Syrie ? Le Rojava - rappelons-le - est en guerre contre Daech mais en paix avec le régime de Bachar El Assad.

L’abandon du léninisme par le PKK, à partir de 1995, et l’élaboration, sous l’impulsion d’Ocalan (3), qui lit en prison Murray Bookchin (et surtout correspond avec lui, par son avocat), du Confédéralisme démocratique est sans précédent dans l’histoire du mouvement social. Le PKK abandonne dès lors le centralisme et l’idée de prendre le pouvoir.

Se mettent en place au Rojava des comités de base, des comités de quartiers, des comités municipaux, pour chaque commune et des comités de cantons. Il y a quatre niveaux et cette démocratie est décentralisée au maximum. L’idée est que plus on règle un problème au niveau local, avec les compétences locales, mieux cela se passe. C’est bien le principe de subsidiarité, celui de la « compétence suffisante ». Il n’y a pas d’instance supérieure : il n’y a plus d’Etat. Mais il y a des échanges commerciaux entre les communes du Rojava, même pendant la guerre. C’est que le Rojava existe et ce qui compte, avant la religion, pour les Kurdes, c’est bien l’identité kurde, une appartenance commune qui rassemble au-delà de considérations ethniques ou religieuses très diverses, foisonnantes même au Rojava. Cette identité s’actualise pour les Kurdes de cette région dans ce projet politique et une nouvelle façon de vivre. Et cette identité intègre, par la force des choses, des non-Kurdes car les Kurdes eux-même peuvent être minoritaires dans certains villages. C’est bien cette autonomie - et non pas indépendance d’un Etat kurde- qui permet cette ouverture aux non-Kurdes.

Il peut y avoir des conseils en dehors de ces conseils, par exemple des conseils de femmes qui vont s’organiser quand il y a une oppression sexiste. Le conseil sera alors non mixte, avec des personnes concernées. De même, des conseils de chrétiens, s’il y a une oppression de chrétiens… des conseils de jeunes aussi. Chacun a le droit de créer sa « commune », il existe même un « conseil du cinéma » !

Un principe très fort est qu’aucune politique n’a de légitimité démocratique si elle n’a été proposée, discutée et décidée directement par le peuple, et non par de quelconques représentants ou substituts. Ce sont les personnes concernées qui décident. C’est seulement l’administration de ces directives politiques qui peut être confiée à des conseils, des commissions ou des collectifs d’individus qualifiés, éventuellement élus, qui exécutent le mandat populaire sous contrôle public et en rendant des comptes aux assemblées qui prennent les décisions... Et si ces élus n’exécutent pas le contrat, ils peuvent être révoqués, bien évidemment, c’est tout à fait le contraire de la démocratie « représentative » qui est, pour le tout-venant occidental : "la démocratie" - car il n’en connait pas d’autre. C’est tout à fait l’idée de Bookchin, mise en pratique, et le PKK devient en quelque sorte libertaire. Mais tout s’est mis en place progressivement, d’abord par l’éducation des militants qui vont lire énormément, tout en intégrant de nouveaux auteurs à leur corpus idéologique, Bookchin en premier lieu mais également Bakounine, Rosa Luxembourg, révolutionnaire très populaire, une figure martyre - entre parenthèses il y a tout un culte des femmes "martyres", dont la combattante kurde Zilan, morte en 1996 - et, ils lisent aussi, ce qui est plus surprenant, Noam Chomsky et des structuralistes comme Michel Foucault. Le travail intellectuel, et aussi la musique - et les chants collectifs, c’est quelque chose que de les voir chanter en groupes ! - sont très investis par les Kurdes : chaque association a une "commission culture".
Ces principes se traduisent par des résultats tout à fait impressionnants en terme d’organisation sociale. Et les combattants, ce sont, pour moi, des « moines-soldats » : ils se battent et ils étudient !

La Gueule Ouverte : c’est important, cette question des femmes, tu parlais d’un culte des martyres. Rosa Luxembourg, en effet, fut une femme politique remarquable, parce qu’elle proposait un point de vue dissident marqué par sa position de femme - rappelons qu’elle a été de celles/ceux qui ont proposé une approche marxiste-conseilliste, très horizontale et égalitaire, en opposition au léninisme -. Malgré le cliché qui intéresse nombre de journalistes, celui des "femmes combattantes", il y a un point nodal ici : la combinaison entre la lutte philosophico-sociale pour l’égalité entre femmes et hommes, à partir de la place "traditionnelle" des femmes autour de la vie et des ses différentes expressions (procréation, éducation, cuisine, ménage...) et la guerre militaire contre Daech ? Et dans ce cadre, il y aurait donc accord entre hommes et femmes ?

Le mouvement d’émancipation des femmes dans le PKK se voit comme quelque chose de collaboratif : elles doivent lutter contre les oppressions des hommes mais aussi dans l’esprit de les éduquer à ne pas être des oppresseurs. A mon avis, c’est différent d’un féminisme occidental que j’appelle « oppositionnel » c’est à dire un féminisme qui dénonce à juste titre les causes des oppressions mais les mecs, chez nous, ne sont pas formés à ça. C’est un problème que je constate. Alors qu’au PKK, il y a une collaboration entre les sexes.

Donc devenu d’inspiration libertaire, le PKK est contre la formation d’un Etat-nation car Ocalan a pris acte de l’échec de toutes les guerres de décolonisation sur la base de l’indépendance nationale. Ceci dans la mesure où, arrivés au pouvoir, les libérateurs d’hier se font vite oppresseurs d’ethnies minoritaires. On l’a vu dans le cas de l’Algérie indépendante, cela peut être parlant pour les Français très liés à cette colonisation : on a vu que les Berbères ont vite été réprimés dès 1962 par le FLN arrivé au pouvoir. Mais c’est le cas de toutes les expériences de libération nationale.

Il y a aussi une autocritique très vive de Ocalan, à partir de 1995 avec cet abandon total du léninisme, cette critique très forte qu’ils avaient fait de la violence envers leurs propres opposants et il critique cette idée de prendre le pouvoir, malgré, et c’est paradoxal, cette tentation qui pourrait être la leur car le PKK est bien une organisation armée.

Ce qui est le plus étonnant c’est bien que, maintenant, au Rojava, la violence est toujours la dernière solution, et qu’elle est,autant que possible, évitée. Le PYD est très respectueux des droits fondamentaux, et même des droits de minorités très réactionnaires, bourgeoises, de minorités voulant le retour du patriarcat, et opposées au régime et à la collectivisation. Ils ont par exemple le droit, et ils le prennent, d’organiser des manifestations contre le régime. Et même, la collectivisation n’est pas une collectivisation au sens habituel du terme. Il s’agit d’une collectivisation où l’argent ne va pas être centralisé : il va bien rester au niveau de la Commune. Et des compromis sont faits avec les petits propriétaires qui vont participer à la gestion de la Commune : impliqués, ils n’ont pas l’impression d’être spoliés mais bien de participer. Il y a une volonté de discuter avec tous les acteurs, y compris ceux qui ne sont pas du tout d’accord avec vous, pour faire fonctionner la société : on pourrait dire qu’on y pratique une « culture du dissensus ». Cette volonté de discuter se concrétise aussi dans la guerre menée contre DAECH - l’Etat Islamique est soutenu soit dit en passant par la Turquie ! - et dans les capacités qu’ont les Kurdes à créer et nouer des alliances locales avec des tribus qui s’allient d’habitude avec les Islamistes, à réaliser même des renversements d’alliance. Et paradoxalement, l’enclavement du Rojava et la dure guerre en cours contre DAECH n’a pas porté le régime à se durcir contre ses opposants : la peine de mort y est toujours abolie et l’emprisonnement maximal est de 20 ans. On aurait pu craindre tout autre chose, pensez donc aux dérives passées par exemple dans l’URSS isolée d’après la Révolution de 1917, mais ce n’est pas le seul cas !... Isolé, en guerre, le Rojava a renforcé ses pratiques libertaires. Les Kurdes ne pratiquent pas d’exécutions sommaires, ne torturent pas leurs prisonniers et ne commettent pas d’exactions. Les combattant-e-s peuvent même dans certains cas, refuser des ordres et déposer leur commandant s’il ne satisfait pas à certaines exigences.

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Voilà qui est bien enthousiasmant ! Mais nous, Alain, Christian et Patrick, les trois compères de "La gueule ouverte" qui échangeons, ce soir-là, avec Raphaël Lebrujah, nous méfions de l’illusion lyrique. Il y a, tout intuitivement, une contradiction, au moins apparente, entre les pratiques libertaires et les pratiques de guerre qui exigent une discipline drastique, nous semble-t-il, encore que nous n’en soyons pas des spécialistes, c’est le moins que l’on puisse dire. Il faudrait aller y voir de plus près.

Le Rojava, c’est loin et c’est intéressant, passionnant même : une utopie en marche ? En écoutant Raphaël, beaucoup de questions se posent à nous. Nous entendons bien plus qu’un "son de cloche", c’est un avis sans doute éclairé (4) mais il nous faudrait vraiment voir cela de plus près, par nous-mêmes. Sur la question de la peine de mort, par exemple : que faire si des comités locaux décident de transgresser la loi commune ? Plus globalement et fondamentalement, jusqu’où va l’autonomie des conseils ? En regardant chez nous, en France et en Europe, des expériences de ce type sont, à moindre échelle, déjà en place ici et il est sans doute plus efficace d’aller voir et d’agir à quelques pas de chez nous, par exemple à Notre-Dame-des-Landes.

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Comment s’inspirer de ce modèle pour créer des zones d’autonomie en France ou en Europe, dans des conditions hors d’une guerre "chaude" ? La question se pose à nous, elle est posée à Raphaël et nous devisons dans ce sens. Pour nous tous, c’est une question majeure.

Il y a des différences structurelles évidentes : le Rojava est une région agricole, et une région pauvre, même si elle est considérée comme le "grenier" de la Syrie. Le gros de la classe moyenne a quitté le Rojava. Mais le Rojava n’est pas une région misérable, on y mange à sa faim. Peu centralisée et peu technologique, elle a tout d’une région possiblement "résiliente". Il n’en va pas de même en France, pays moderne, citadin, avec une agriculture industrielle, un pays où les habitants ne connaissent que la démocratie représentative. Il faudrait de considérables changements dans les représentations sociales autour de la démocratie et plus encore dans les pratiques quotidiennes pour que la grande majorité des gens aillent jusqu’à prendre leur destin en main. Le semi-échec de « Nuit debout » le montre. Outre la population qui a participé quotidiennement aux commissions de « Nuit debout », ce mouvement est resté jusqu’ici minoritaire dans le pays et le feu n’a pas pris, même si des "Nuit Debout" sont nées dans nombre de villes françaises et européennes. Peut-être en irait-il ainsi de tout pays connecté à la mégamachine mondialiste, avec une classe moyenne importante et dans lequel le système de protection sociale fonctionne encore relativement ? Par contre, la région autonome du Rojava est tout autre, et isolée, coupée du monde, sous embargo. Mais le pire n’est pas sûr, les changements radicaux sont toujours le fait de minorités, selon la sociologue fameuse Margareth Mead.

En France, ce modèle de fonctionnement social s’actualise d’ailleurs, ou s’en rapproche au moins par bien des aspects, dans divers lieux, qui se veulent permanents, si l’on examine l’autogestion des ZAD (zones à défendre), comme Notre-Dame-des Landes ou d’autres lieux construits en sociétés parallèles. Des lieux menacés, dans leur pérennité, par le pouvoir en place qui les supporte s’il ne peut les faire évacuer. On y trouve naturellement une population dont le projet est bien de vivre indépendamment du pouvoir en place et de l’Etat français, de construire une société sans reproduire des structures de pouvoir, sans doute de vivre d’une manière à la fois nouvelle et ancienne, à inventer au quotidien. Dans une proximité avec le Rojava, cette population se distancie des circuits et des réseaux habituels et se déconnecte volontairement du broyeur libéral.

L’idée et le slogan « Zad partout » s’apparentent bien à un projet de "communalisme", un projet qui se forge dans des expériences concrètes. Il s’agit peut-être du seul véritable projet politique alternatif aujourd’hui.

Notes et références :
(1) le Kurdistan est à cheval sur 4 états : la Turquie, l’Irak, la Syrie et l’Iran
(2) Murray Bookchin (1921-2006) (bibliographie trouvée sur wikipédia) :
Murray Bookchin (trad. Helen Arnold et Daniel Blanchard), Pour une société écologique  : Recueil de textes et préface inédite de l’auteur, Paris, Christian Bourgois ed, 1976 (ISBN 2267000350).
Murray Bookchin, Une société à refaire : vers une écologie de la liberté, Montréal, Éditions Écosociéte, 2011 (réimpr. 1992) (ISBN 9782923165561).
Murray Bookchin, Sociobiologie ou écologie sociale, Lyon, Atelier de création libertaire, 1999 (réimpr. 1993) (ISBN 9782905691682, lire en ligne).
Murray Bookchin et Dave Foreman, Quelle écologie radicale ? : écologie sociale et écologie profonde en débat, Lyon, Atelier de création libertaire/Silence, 1994 (ISBN 9782905691279, lire en ligne).
Murray Bookchin, Pour un municipalisme libertaire, Lyon, Ed. Atelier de création libertaire, 1er janvier 2003 (ISBN 9782905691880 et 2905691883, lire en ligne).
Murray Bookchin (préf. Hervé Kempf), Qu’est-ce que l’écologie sociale, Lyon, Éditions Atelier de création libertaire, 2012 (réimpr. 2003) (1re éd. 1989) (ISBN 9782351040584, lire en ligne).
Au-delà de la rareté - L’anarchisme dans une société d’abondance, textes pionniers 1965-70, présentation Vincent Gerber, Écosociété, 2016, 280 p., (ISBN 9782897192396), texte intégral.
(3) Abdullah Ocalan : Le confédéralisme démocratique (2011) - dont le PDF est d’accès libre de droits sur internet. Ici : http://www.freedom-for-ocalan.com/francais/Abdullah-Ocalan-Confederalisme-democratique.pdf
(4) Raphaël Lebrujah : blog sur médiapart. https://blogs.mediapart.fr/laterreur/blog?page=4