rencontre débat avec Floréal Romero
le mercredi 7 mai 2025 à 19 heures à la librairie La Gryffe

Le capitalisme est une économie qui ne vit que par l’accumulation et l’accroissement sans fin du capital s’appuyant sur les États-nations dotés d’appareils militaires, policiers et administratifs centralisés entraînant le développement d’une économie politique de guerre permanente, dont la surveillance, le contrôle et la répression en sont des sous-dimensions. Le tout se traduisant par une destruction sans précédents des écosystèmes qui nous ont fait naître et de la nature même de notre société, du commun qui fait de nous des êtres humains.
Il y a là un totalitarisme immanent à la massification par l’aliénation totale des volontés particulières. Ainsi s’élaborent dans un climat de peur entretenue, les prémisses des nouvelles formes de totalitarisme qui ne sont pas une exception, une sorte d’aberration démocratique, mais l’aboutissement logique d’une forme de gouvernance comme management généralisé, structurant les sociétés pour une rentabilité optimum du capital financier. Par-dessus le marché, l’idéologie néolibérale n’a de cesse à pérorer que l’expansion de ce système est l’aboutissement d’une mission providentielle dans l’histoire de l’humanité.
Ceci dit, le défi qui se pose à nous va bien au-delà de gagner de petites batailles sociales ou écologiques ou trouver des alternatives localisées nous permettant à quelques personnes de respirer. Le pari qui se pose est bien celui de comment refaire une société devenue autodestructrice ? C’est ce défi que s’est proposé de relever l’écologie sociale, qui déjà nous permet de comprendre que la destruction de notre milieu naturel, l’exploitation et l’aliénation des êtres humains plongent leurs racines dans la domination à commencer par la patriarcale. En ceci l’anthropologie, tout comme l’histoire, constituent de précieux outils indispensables pour rompre avec la religion néolibérale rabâchée jour après jour et comprendre l’évolution des sociétés, du passage au capitalisme – comme sujet automate – mais aussi considérer le passé comme réservoir d’espoir. Partant, l’écologie sociale nous propose une alternative globale pour sortir de l’impasse capitaliste, une option politique répondant à nos vrais besoins,soit le pouvoir de décider par et pour nous-mêmes : le communalisme. C’est à cette salutaire réflexion à même de développer une intelligence collective que nous vous convions.
Plus d’infos, adresse et liens actifs dans le pdf ci-après : 2025-05-07-Floréal Romero